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Ma Première Agence... et les étapes de sa création

14 octobre 2011

La crise, quelle crise ?

Cher internaute,

 

Quelques jours ont passés depuis mes derniers messages, vous vous dites certainement, mais où est-il passé ?

Je crois que je viens justement de traverser une semaine particulière, comme je le décrivais dans le cycle de la création d'entreprise : enthousiasme - bonheur - joie ... doutes - hésitation - peur ... et la boucle est infinie.

Ce message sera peut-être, à la différence des autres, un vrai témoignage à l'attention de tous ceux qui souhaitent se lancer dans un projet. La route est longue, les obstacles nombreux, et seule la détermination peut permettre d'arriver au bout de son projet.

Car tout le monde a la bonne idée d'entreprise, ou au moins une idée ! Mais entre l'idée et le projet il y a un pas, et entre le projet et la réalité il y a un fossé...

Au début de cette semaine, je déposais la marque de mon entreprise, le sourire jusqu'aux oreilles. A la fin, j'étais sur cadremploi, dans l'espoir salvateur de me réfugier au chaud dans une boite, à un bon poste...

 

C'est cyclique, je vous l'ai dit ! Et voilà 6 mois que ça dure...

 

... Normalement si mes plans sont bons je posterai un message plein d'enthousiasme et de bonheur dans quelques jours !

 

Oui, cette semaine fut particulière. L'ambiance de plus en plus difficile dans mon entreprise me pousse à accélérer mon envie de me lancer, et parallèlement les difficultés économiques qui empoissonnent l'actualité refroidissent toute envie d'entreprendre. Je ne parle pas de LA crise, financière, économique, telle que les médias nous la décrivent. Celle-ci est impalpable, imperceptible, racontée, transformée... elle n'a finalement pas un vrai impact sur nos décisions au quotidien.

Pour moi, la crise s'est vraiment matérialisée sous deux formes : le licenciement d'un salarié dans l'entreprise dans laquelle je travail, et le recrutement qui s'en est suivit... 140 candidatures reçues en 2 jours, un profil de bac +2 demandé, et pourtant des bac +5 qui se bousculent, des cadres qui postulent à un poste d'assistant, des prétentions salariales qui sont divisées par deux si l'on intimide le candidat en entretien... 

La voilà, la crise. Cette crise.

 

Pour moi, le contexte économique dont tous les journaux nous parlent n'était qu'une chimère, un fantasme collectif d'une banqueroute générale, dans l'espoir que l'on recommence à zéro. Mais le contexte économique ne m'a pas empêché de maintenir mon niveau de dépense, de me faire un resto quand j'en avais envie, de renoncer à toute initiative de peur de perdre son job...

Et pourtant, soudainement, sans prévenir, elle s'est matérialisée.

 

Paf, en pleine figure, j'ai pris conscience d'une réalité qui m'échappait. Je le reconnais maintenant, le contexte est difficile.

Alors cette semaine fut particulière, tout est parti de là. Je me suis posé beaucoup de questions, j'ai revu en boucle mes chiffres prévisionnels, mon business model, je me suis renseigné une énième fois sur le marché des agences de communication... et au final, je n'en tire qu'une conclusion : vous donnez à votre entreprise la dimension que vous serez capable de lui apporter.

3 000 agences de communication se créent chaque année en France, et 3 000 disparaissent chaque année. Le renouvellement de ce marché est donc constant. Que faut-il en retenir ? Y aller ? Ne pas y aller ? La réponse en réalité n'existe pas. Je l'ai également compris ces derniers jours. A un ami entrepreneur, je décris mon projet, mon business plan, et je lui pose LA question : "alors à ton avis, ça va marcher ?"

 

Question simple, réponse simple ?

Naïvement j'attendais un oui ou non. C'est binaire, propre, efficace.

 

Et pourtant non, bien sur, je n'ai pas eu cette réponse. Au départ frustré, j'ai fini par comprendre la teneur des propos de mon interlocuteur. "Tout dépend de ce que toi, tu vas en faire". Je répond "mais à ton avis, j'y vais ? Ca peut marcher ?", nouvelle réponse "C'est à toi de faire en sorte que ça marche".

Au début frustré, je me suis rendu à l'évidence qu'il était naif de ma part d'attendre une réponse claire.

Et vous, que feriez-vous face à ce genre de question ? Vous auriez finalement, exactement les même réponses.

J'ai compris ce jour là que le plus important n'est pas le projet, encore moins le business plan et ces chiffres idéalisés. L'important, c'est le créateur, l'entrepreneur, celui qui fera de cette idée soit le business du siècle, soit une coquille vide qui ne prendra pas...

Difficile à entendre ? Oui. Et pourtant c'est la réalité. Voilà 10 fois que vous recommencez votre business plan, que vous jouez avec les chiffres, que vous vous faites peur, puis que vous vous faites plaisir en multipliant le CA par 2 ? Bienvenu dans le monde de l'entrepreneuriat !

 

Et pourtant... ce document servira tout au moins à convaincre un banquier, tout au plus à vous rassurer.

 

Pour autant, je ne dis pas qu'il faut s'en passer. Cette étape est indispensable pour se faire une idée claire du projet, et pour avoir un outil de pilotage par la suite. Mais c'est tout. Au delà, il n'apporte aucune réponse de plus. Ce projet va t'il marcher, oui, non ? Personne ne vous répondra sur papier.

Lorsque l'on échange avec des business angel, certains vous diront qu'ils ont parfois investit des centaines de milliers d'euros dans un projet décrit sur 2 pages seulement...

Courageux ! Mais pas un seul d'entre eux n'a déjà investit dans un projet, sans jamais, jamais, rencontrer son porteur. Celui est la clé, tout simplement.

 

Voilà pourquoi cette semaine, les questions ne tournaient plus autour de mon projet, auquel intrinsèquement je crois, mais autour de moi.

En suis-je capable ? Suis-je prêt à quitter un poste quand on se bouscule de l'autre côté pour en obtenir un ? Suis-je prêt à passer par une, voire deux premières années difficiles ? A l'heure où la parole est à la crise, la réaction va dans les valeurs refuges. On se replie, on se rassure, on évolue dans un cadre sain et serein, à priori sous contrôle, et surtout, surtout, pas de prise de risque !

Renoncer à mon job alors que les gens se battent pour en avoir un ? Pour vous faire une métaphore, ça serait comme bazarder son frigo plein en période de famine. 

Suicidaire et incompréhensible.

Je viens de découvrir une nouvelle phase dans la préparation d'un projet : la culpabilité.

 

Et pourtant,

 

Pourtant avec tout ce que je viens de traverser, et la situation que je viens de décrire. Je crois que plus jamais, je suis déterminé à aller jusqu'au bout.

Ce blog me permet sans doute de rendre moins coupable une décision qui pourrait y ressembler, si celle-ci était dépourvue d'explications.

Maintenant que c'est fait, ça va beaucoup mieux. Ma décision prise depuis longtemps est maintenant confortée, je quitte mon job et je me lance.

Inconnu, instable, imperceptible... jamais telle perspective d'avenir ne m'a rendu... si heureux.

Alexandre.

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7 octobre 2011

Naissance de la marque et de son positionnement

Cher internaute,

Mon projet progresse, et la maquette du site de l'agence avance à grands pas !

Aujourd'hui est un grand jour pour dans l'avancée de mon projet, j'ai déposé officiellement la marque auprès de l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle, toutes les infos ici ; www.inpi.fr )


Pourquoi une marque me direz-vous ? Car cette étape n'est absolument pas obligatoire dans la création d'une entreprise, l'enregistrement d'un nom de société suffit bien souvent à faire vivre une entreprise à travers un nom.

La marque quant à elle est bien différente, elle permet de développer avant tout un concept, une stratégie autour d'un nom dans une multitude de domaines, et de travailler sereinement son positionnement.

 

Mais quelle est t'elle cette marque ?

Un indice s'était pourtant glissé dans le titre de ce blog...

 

J'ai décidé d'appeler cette agence Ma Première Agence

 

Vous me direz, pourquoi ce nom ?

Mon parcours professionnel et ma relation permanente avec les agences de communication m'ont amené à repenser l'organisation d'une agence de communication et à imaginer la structure idéale : une organisation à taille humaine, accessible, proche de ses interlocuteurs, partageant les mêmes problématiques que ses clients, et surtout dotée de beaucoup de bon sens !

Parce qu'il n'y a pas de raison pour que la communication soit l'affaire des plus grands. Chaque entrepreneur, chaque manager, chaque gestionnaire d'entreprise ou de point de vente, est confronté un jour ou l'autre à une problématique marketing fondamentale : la communication.

Ma Premiere Agence accompagnera notamment les jeunes créateurs et les chefs d'entreprise autour de projets innovants portés à bout de bras.

 

L'univers de la communication peut parfois sembler inaccessible, voire même effrayant lorsqu'il s'agit de grands groupes, alors qu'elle devrait justement être à portée de chacun.


En fondant Ma Premiere Agence, je souhaite créer une agence enfin accessible et rassurante, qui puisse s'adresser à un public large, parfois non initié.

Parce que je crois que l'entrepreneuriat est une source d'énergie intarissable, et que chacun doit se sentir accompagné et soutenu dans les différentes étapes de création de son projet, Ma Premiere Agence apportera ses compétences en conseil, en accompagnement et en mise en image de la stratégie de communication.

 

Alexandre

 

6 octobre 2011

Naissance d'une idée

Bonjour à toi cher internaute,

Je me présente ;

Je m'appelle Alexandre, et mon âge est à mi chemin entre la vingtaine audacieuse et la trentaine pragmatique. Un âge à partir duquel on commence à prendre son destin en mains, et l'on s'interroge sur la vraie manière de donner un sens à sa vie.

Pour ma part, la manière de se réaliser, de s'épanouir et de donner un sens à son existence a toujours été claire, connue, et pourtant terriblement angoissante.

Car justement, ce sens, cette petite particularité que chacun possède, s'appelle l'entrepreneuriat.

Tout simplement.

 

Et pourtant...

Rien de plus angoissant et d'angoissé qu'un entrepreneur frustré...

 

La comparaison (audacieuse) avec un peintre (talentueux) privé de son pinceau, vous permettra de comprendre je l'espère, cette forme d'addiction (contagieuse).

 

Pour mieux me comprendre, voici mon histoire...

 

Dès l'âge de raison, j'imaginais avec délice l'entrepreneur téméraire qui se cachait derrière un projet. J'étais passionné par les grands hommes et les grandes histoires.

Entreprendre possédait déjà un sens... il enveloppait en si peu de lettres, un condensé d'audace, de perspicacité, et de folie.

Je n'ai eu de cesse d'imaginer, pendant les années qui ont suivies, des foules de projets tous plus farfelus les uns que les autres. L'avénement d'internet aidant, mon imagination débordante me faisait imaginer des concepts parfois tordus, parfois franchement sympa.

Attiré par la photo, la réalisation cinématographique, le graphisme, l'esthétique d'une manière générale, je n'avais qu'une envie, me jeter à corps perdu dans toutes ces passions. Et pourtant, à l'instar d'un jeune artiste qui se souhaite se lancer éperdument dans la guitare, le mot d'ordre de ma famille était clair "passe ton bac d'abord !"

 

Ils avaient raison.

 

Certes, entreprendre peut se faire à tout âge. Néanmoins chaque année qui passe ajoute une part de bon sens à un esprit parfois aveuglé par ses désirs.

Et c'est ainsi que les années passant, tous mes projets précédents passaient du stade de "j'ai trouvé l'idée du siècle et je suis prêt à m'y jeter corps et âme" à "heureusement que je ne me suis pas lancé dans cette idée fumante !!"

Alors oui, définitivement oui, ils avaient raison.

Il fallait rajouter un peu de pragmatisme et de bon sens à cette imagination sans limites !

 

Mais pourquoi me lancer alors aujourd'hui corps et âme, dans mon premier vrai projet ?

"C'est l'idée du siècle !"

 

... et bien non, justement. 

 

Partant du constat que tous mes précédents projets résidaient avant tout dans une approche marketing, esthétique et communicative de la chose... avant même de comprendre qui, quoi, et comment mettre en oeuvre ce projet... j'en suis arrivé à un constat simple. 

Ce qui me plait avant tout dans un projet, c'est son image, sa stratégie marketing, son approche vis à vis du client, l'identité qui va être déployée autour de son concept... bref, en un mot, la communication.

 

Le mot est laché.

J'aime la communication. J'en suis même passionné.

 

Mon parcours scolaire m'a permis de me conforter dans cette idée. Une formation en gestion et enfin une spécialisation en marketing et stratégie m'ont apporté les bases nécessaires à l'élaboration d'un projet de ce type.

Ces dernières années ont été décisives, par le contenu des formations, par la richesse des idées, et par l'enthousiasme contagieux de mes camarades pour l'entrepreneuriat.

Car oui, j'ai cédé.

Ma dernière année d'étude fut le dernier levier qui révéla le sens de ma vie (oui, rien que ça. Celui là-même : l'entrepreneuriat !). Une rencontre, des échanges, et me voilà dans un master spécialement dédié aux entrepreneurs en herbes, pour leurs fournir toutes les clés de la gestion d'une entreprise (Pour le côté pratique, toute l'info ici : www.masterentrepreneuriat.dauphine.fr 

 

S'ensuit ensuite une expérience professionnelle de quelques années, passionnante et enrichissante. D'abord assistant marketing, on me confie ensuite la responsabilité du service marketing d'une grande enseigne de magasins.

 

Mais... là n'est pas le sujet me direz-vous !

Pourtant ce premier billet est nécessaire pour comprendre, avant tout, mon parcours et cette envie inaliénable d'entreprendre.

Toujours en poste aujourd'hui, j'ai pourtant pris une décision il y a 6 mois maintenant. Ma première vraie décision.

Celle de me lancer enfin, dans un vrai projet, et de compiler tout ce que j'ai toujours aimé faire. Un projet pour lequel je maitrise la plupart des aspects : Créer mon agence de communication !

Maintenant que la décision est prise de me lancer, et que le business plan est monté (comptez quelques mois avec excitation et perte du sommeil) je suis déjà passé par plusieurs phases, malheureusement cycliques :

conviction - bonheur - extase - doutes - peur - angoisses - frustrations - conviction - bonheur - extase - etc...

Et oui c'est cyclique je vous l'ai dit !

Il s'agit quand même de dire adieu à un plan de carrière, à un salaire qui promet de grimper, et à toute une stratégie de curriculum vitae qui tenait pourtant si bien sur le papier !

Et bien non, hop, tout ça en l'air et on recommence. Mon avantage pour le moment : ni femme ni enfant, tant mieux je ne risque que ma peau.

 

Maintenant que j'ai partagé avec vous cette première confession, vous l'aurez compris : le but de ce blog que je crée aujourd'hui est de vous raconter, jours après jours, les différentes étapes de la création de mon agence.

A cette date, je ne sais pas si mon projet d'agence de communication aboutira, et l'histoire ne fait donc que commencer...

La seule chose dont je suis certain, c'est que le partage et le témoignage d'entrepreneurs sont la première source d'énergie qui permet à chaque créateur en herbe de se rassurer, de se convaincre et surtout de se rebooster !! (vous savez dans la phase doutes - peur - angoisses...).

Alors sans prétention aucune, et peut-être même avec une certaine frousse aux ventre maintenant que je publie ce premier billet, voici le premier chapitre d'une histoire que j'espère longue et enrichissante pour chacun d'entre vous, qui souhaitez peut-être un jour, vous lancer.

Tout simplement.

 

Alexandre.

 

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